Forum des Drows
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Forum des Drows

Forum historique des Drows et du Spectre
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 Manta - Apprentissage

Aller en bas 
AuteurMessage
manta

manta


Nombre de messages : 20
Date d'inscription : 02/02/2007

Manta - Apprentissage Empty
MessageSujet: Manta - Apprentissage   Manta - Apprentissage EmptyVen 2 Fév - 22:32

[hrp]Ceci est un rp posté durant un concours a l'epoque de Fügan... je le reposte ici pour en fair eprofiter ceux qui ne l'ont pas lu, pasque j'l'aime bien ce rp ^^[/hrp]


Partie 1 : Débarquement


Manta - Apprentissage Lagon


Je suis le plus faible du clan… le petit nouveau, le padawan, le bleu, en quelques sortes… J’ai pour objectif de m’aguerrir. En effet jusqu’ici, je ne peux pas réellement dire que mes statistiques étaient ahurissantes… A vrai dire, je me retrouvais plus souvent porté par la mort que par l’ivresse de mes victoires. Il faut dire aussi que ces terres sont peuplées de gens sans scrupules prêts à tout pour acquérir un peu d’expérience ou quelques piécettes…

Mais j’y pense, je ne me suis même pas présenté, quel étourdi. Je me nomme Manta, et je viens des Iles du Sud. En effet, elles sont en ces temps troublés menacées par une montée anormale des eaux de l’océan, et le conseil du village m’a désigné pour venir chercher une solution ici, dans ce que l’on appelle chez nous la Terre Emergée des Héros. Dans notre mythologie, nos héros se retrouvent au fond des océans, et y trouvent calme et quiétude après une vie de batailles et de guerres. On dit même que les requins et les raies seraient les réincarnations des guerriers défunts. Mon nom vient aussi du nom d’une raie, la raie manta, un peu pour les mêmes raisons. Le jour de ma naissance un grand guerrier est mort, et les sages du village ont dit qu’il se réincarnerait en partie en raie manta, mais aussi en moi. Ce guerrier s’appelait Fafapiti, et la légende veut qu’il ait fait plusieurs fois le tour de la Terre, tuant, à mains nues, partout où il passait, des monstres sans noms aux formes terrifiantes. Mon père m’a dit qu’à son retour de la Terre Emergée, il avait longtemps parler d’une armée nommée le Horde, de monstres de 5 pieds de haut, des guerriers surgissant de terre, revenus d’entre les morts pour combattre a nouveau… Je crois qu’à cette époque tout le monde l’avait pris pour un fou, et moi-même j’avais du mal à croire ces histoires, jusqu’à ce que je me retrouve ici…

Lorsque j’ai débarqué sur la côte, plus au sud, je n’avais aucune idée du type d’endroit que j’allais trouver, je ne savais même pas a vrai dire où j’avais accosté… Après avoir gravi les falaises de calcaires, après avoir traversé prairies verdoyantes et forêts sinistres, marécages puants et montagnes enneigées (ce qui fut une immense surprise pour moi, n’ayant jamais vu de neige de ma vie), j’arrivais à un point que je qualifierais de Point de Non Retour. Ce n’était à dire vrai pas un point à proprement parler, mais plutôt une délimitation, une frontière, symbolisée par un petit muret de pierres noires, comme les pierres volcaniques de l’île de Raiatea, mais lorsque j’en pris une en main je vis la différence : ces pierres là étaient étonnamment lourdes et lisses, comme si elles avaient été vitrifiée par une chaleur et des pressions intenses. Cela semblait inquiétant, et pourtant, je ressentais comme une force qui me poussait à franchir cette ligne invisible, une sorte de main invisible qui me tirait vers le centre de cet espace, un génie omnipotent qui me guidait vers l’intérieur de ce carré se perdant dans l’horizon, comme si la solution que je cherchait se trouvait là…

Tout doucement, comme au ralenti, je levais la jambe gauche, la passait par-dessus ce petit muret, non sans ressentir un frissonnement le long de ma colonne vertébrale lorsque mon pied foula ce sol si commun et pourtant si étrange, comme si mon esprit pressentait un drame, mais ne pouvait interrompre mon être physique dans son action. Ma jambe droite passa ensuite à son tour de l’autre coté, dessinant dans l’air une délicate arabesque.

Mes deux pieds plantés dans le sol, la poussière soulevé par mon arrivée dans ce nouveau monde retombant à peine sur mes godillots déjà usés, je me retournais une dernière fois vers le sud, distinguant au loin les reliefs montagneux que j’avait franchi, imaginant par delà la chaîne enneigée l’océan et les îles que j’avais quittées il y a des mois de cela, ma patrie… Il était temps de me consacrer a ma tache si je voulais la retrouver intacte.

__________________________________________________________


Partie 2 : Première erreur…


Manta - Apprentissage T-6-13-bivouac-bord-riviere-apres-lough-acoose


Je me lançais donc dans la traversée pédestre cette étendue plane, parcourant de temps à autres les terres qui m’entouraient d’un œil acerbe, guettant un danger indiscernable mais que pourtant je sentais proche et bien réel. Après chaque tour d’horizon, je baissait de nouveau les yeux sur mes pieds, et continuait machinalement ma route, errant sur un chemin que j’étais sans doute le seul a voir, écrasant de mon poids l’herbe sauvage qui poussait drue, parsemée çà et là de fleurs colorées qui m’étaient totalement inconnues.

A force de marcher, je finis par arriver à ruisseau, et je décidais de dormir par ici pour quelques temps. L’épuisement me guettait, j’avais du mal à mettre un pied devant l’autre, et cette manne d’eau fraîche en abondance me parut être une bénédiction, un signe du destin. Je montais alors un campement rudimentaire, et n’allumais même pas de feu de crainte d’être repéré par ce que j’appelais désormais familièrement le Danger, comme si le sentiment que j’éprouvais avait pour cause une Entité unique et malfaisante. Je décidais, pour les mêmes raisons que précédemment, de ne dormir que d’un œil, afin de veiller à ma sécurité dans cette obscurité naissante que les rayons d’un croissant de lune blafard peinaient à éclairer. Des nuages s’amoncelaient vers l’est, et semblaient se diriger rapidement dans ma direction. Quelques heures plus tard, le noir serait total et l’obscurité cachera le Danger… Peut-être n’aurais-je pas du dormir cette nuit là, peut-être aurais-je du lutter pour me maintenir dans un état semi conscient, mais la fatigue l’emporta…

Je ne sais pas qu’est ce qui m’a réveillé, ni à quelle heure… Tout ce dont je me rappelle c’est un hurlement et un choc sourd à l’arrière de ma tête, un objet métallique et froid, sans doute une hache… Je souviens avoir pu sentir la respiration de mon agresseur, une respiration sifflante, soufflant sur ma nuque un air glacial et vicié, comme si cet être n’était pas animé par la force de la vie… Je me souviens que dans cette exhalation glacé je pu sentir une odeur pourrissante, une odeur de chair en décomposition, comme si une maladie le rongeait de l’intérieur… Cette abomination expira encore une fois, et un haut-le-cœur me pris soudainement, faisant remonter dans ma gorge le maigre repas que j’avais pris la veille au soir….Je sentis ma tête vaciller, et le monde tourner autour de moi, puis ce fut de nouveau l’obscurité, le silence… Je me réjouis cependant de m’être évanoui avant d’avoir pu voir son visage, si toutefois cette créature en avait un…

Lorsque je me réveillais, j’étais entouré de personnes dans le même état que moi, sales, blessés, le corps parsemés de pansements et de cicatrices… Il semblait y avoir de gens de toutes les origines, de toutes les couleurs de peau. La salle bruissait de gémissement dans des langues inconnues, poussés par des personnes aux habits chamarrés. En tournant la tête à droite et à gauche pour mieux cerné l’endroit, je vis des hommes en robes aux couleurs criardes, en justaucorps sombres, en armures brillantes, d’autres encore à moitié nu, vêtus seulement d’un pagne en peau de bête… Tous avaient cependant un point commun : nous étions tous humains, et tous plus ou moins blessés. Cette remarque m’amena à penser que nous devions être dans une sorte de léproserie, d’hospice, dans lequel des âmes charitables ramenaient les pauvres hères mal en point afin qu’ils puissent y recevoir quelques soins... Un compagnon d’infortune allongé à ma droite, un grand éphèbe à la peau d ébène, me dit avec un fort accent qu’ici, c’était le Royaume des Humains, avant de partir dans un rire hystérique… Je me souviens m’être alors fait intérieurement remarqué que si cet endroit était la partie réservée aux Hommes, alors il devaient y en avoir d’autres, réservées à des êtres différents, et cela n’était pas vraiment pour me rassurer. A dire vrai, cela me faisait plutôt penser aux compétitions de force dans mon village natal : une place où les lutteurs s’affrontaient, et tout autour des infirmeries… Si tel était le cas, alors il faudra me battre, afin de retomber le moins souvent possible dans ce mouroir. Je décidais alors de dormir un peu, afin de profiter de la relative sécurité qu’offrait ce lieu, avant de me remettre en route.


__________________________________________________________


Partie 3 : Rencontre


Manta - Apprentissage Guerrierevq7



A l’aube de mon troisième jour sur ce territoire, j’avais repris assez de forces pour me remettre en route. Alors que je me dirigeais vers les immenses portes, formant comme une trouée dans l’immensité du mur symbolisant la frontière de ce que j’avais compris être le Royaume Humain, j’aperçu un bâtiment étrange, dont semblait émaner une lueur froide et bleutée. Intrigué, je m’en approchais, et vis une quantité d’humain qui faisait la queue pour y entrer. Désireux d’élucider ce nouveaux mystère, et surtout peu enclin à quitter au plus vite ce havre de paix, je me mis dans la file, juste derrière une jeune guerrière tout de cuir vêtu. Alors que je tentais de m’approcher imperceptiblement d’elle pour humer son parfum, elle se retourna d’un coup, empoigna ma veste, et me dit :

" Essaye, ne serait-ce qu’une fois, d’approcher tes pattes de moi, et je t’enfonce 18 centimètres d’acier à un endroit où tu pourrais perdre beaucoup plus que quelques centimètres de cher, si tu vois ce que je veux dire…"

Et sur ces mots elle se retourna, me laissant pantois au milieu de mes congénères qui s’esclaffaient. L’un d’eux me pris par le coude et me dit :

" Je te conseille de faire comme elle a dit… Elle rigole vraiment pas, et y’en a plus d’un qui ont tâter de sa lame… Tu les reconnaîtras facilement… "

Devant mon regard inquiet, il ajouta, avec une voix de fausset, sans doute la plus a¨gue qu’il pouvait :

" Ils parlent tous comme ça! " et il éclata de rire, de concert avec la plupart des hommes présents. La jeune femme jeta un coup d’œil derrière elle, par-dessus son épaule, un regard noir malgré ses yeux verts. Toute l’assemblée baissa les yeux, et à l’instar de quelques uns, je déglutis avec difficultés… Elle esquissa un petit sourire, puis se retourna, et nous attendîmes ainsi quelques heures, avant de pouvoir accéder à l’intérieur du bâtiment.

Quand j’y arrivais enfin, la première chose que je vis était la sorte de vortex de lumière bleue, tourbillon scintillant flottant dans les airs, à hauteur d’homme. Puis je remarquais les deux pylônes de pierres, courbés comme deux mains en coupe, qui semblaient retenir l’énergie du vortex.
Enfin je vis les gens pianoter sur un clavier métallique, et s’enfoncer dans la lumière, pour y disparaître…

Lorsque mon tour vint, je me retrouvais planté devant le clavier sans savoir quoi faire. Le butor juste derrière moi, qui s’ était bien marré lors de mon altercation avec la jeune guerrière, me dit :

" Première fois hein ? ", puis il me passa sur le coté, pianota quelques touches, et me dit de me lancer, avec une petite poussée dans le dos…

Je m’enfonçais alors à mon tour dans la lumière, sentant mes cheveux tourbillonner dans le vent créé par tant d’énergie, je vis des étincelles tournoyer, particules scintillantes dans le torrent de lumière, et puis ce fut la chute… Je me senti tomber en avant, et lorsque la lumière du soleil m’éblouît de nouveau, j’heurtais la Terre et tombait à genoux, encore sonné par cette expérience nouvelle.

Lorsque je relevais la tête pour faire un tour d’horizon, je vis que le paysage qui m’entourait n’était que désolation : terre calcinée, arbres morts et noircis, avec des cranes humains accrochés aux branches.


Un ricanement sinistre me fit sursauté, et en me retournant je vis une dizaine de créatures écorchées, entourées d’un nuage de mouches, s’approcher de moi…

La dernière chose que je pensais alors avant de m’écrouler sous les coups fut :
« Oh !! L'enflure !!!! »






to be continued...




[hrp] je le finirai peut etre un de ces jours, ou du moins je le continuerai... mais pour le moment pas trop le temps, ni vraiment l'inspiration.... [/hrp]
Revenir en haut Aller en bas
 
Manta - Apprentissage
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Manta
» Manta's Banner

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum des Drows :: Bibliothèque :: Ecrits du Lorndor-
Sauter vers: